« J’avais deux rêves dans la vie »

Max a l’accent chantant du sud de la France et un goût affirmé pour l’Histoire et les belles choses en rapport avec son environnement natal. Ce jeune trentenaire réside dans l’un des plus beaux villages de France, à Saint-Rémy de Provence. Dans sa jeunesse, il a commencé par s’adonner à l’équitation avant de découvrir à 12 ans l’Enduro du Touquet, invité avec son père par un client de l’entreprise familiale de construction immobilière qui leur fait découvrir les coulisses. C’est le déclic. Il se jure qu’un jour il prendra à son tour le départ de cette course. À ses 14 ans, son père lui offre un 50 DT avec lequel il emmène son frère à l’école, mais surtout découvre les plaisirs de rouler en chemin. À 20 ans, il s’engage à son premier Touquet et se fait une spécialité des courses de sable qui se disputent sur les plages aux quatre coins de la France. Chaque année depuis, il dispute cette course, dans les catégories moderne et ancienne. Collectionneur et pratiquant de motos anciennes de tout terrain, il arrache aux enchères en février dernier la combinaison du Côte-Côte de Thierry Sabine. Le linceul avec laquelle le fondu d’équitation qui a créé l’Enduro du Touquet en 1975 s’est perdu dans le désert deux ans plus tard lors du rallye Abidjan-Nice. L’expérience à laquelle on attribue le déclenchement de la création du Paris-Dakar. Et ce n’est pas un hasard. Car le Dakar est le deuxième objectif de Max qui a repris l’entreprise familiale et travaille dur pour se payer les engagements à cinq rallyes au Maroc depuis 2018. En janvier prochain, Max va accomplir son deuxième rêve. Le point final ou le début d’une nouvelle saga, l’histoire le dira.

M.B. : « J’avais deux rêves dans la vie : faire l’Enduro du Touquet et faire le Dakar. J’ai participé au premier pour mes 20 ans, je l’ai ensuite fait sept ou huit fois, en Vintage et en moderne à chaque fois. Le Dakar, je m’étais dit qu’il fallait que j’y participe avant mes 30 ans. En 2018, quelques semaines avant mes 25 ans, je me suis engagé sans trop savoir où je mettais les pieds au Rallye du Maroc. Depuis, j’ai pris le départ de cinq courses au total au Maroc. Le Covid a retardé mes plans, je vais partir à 31 ans. Dans ma tête, je pars pour tenter de le finir une fois. Mais tous mes collègues du rallye me disent que cela ne s’arrêtera pas là. »